L'histoire

Takao est un lycéen de 15 ans dont la passion est de dessiner et créer des chaussures en vue d'en faire plus tard son métier. 

Le lycée ne le passionne pas et chaque matin pluvieux, il décide de se rendre au parc pour s'adonner à sa passion plutôt que d'aller s'enfermer dans une salle de cours et ainsi, également s'isoler du tumulte de la vie urbaine.

C'est sous un abri de ce parc calme qu'il rencontre une jeune femme, semblant aussi décalée que lui puisque ne se "nourrissant" dès le matin uniquement de bière et de tablettes de chocolat.

Ces deux individus perdus dans leur monde vont ainsi se trouver régulièrement dans leur havre paisible au rythme des aléas météorologiques.

 

Ce que j'en ai pensé.

J'ai beaucoup aimé ce film. Si tant est qu'on puisse parler de film puisque The Garden of Words ne dure que 46 minutes.

En fait, The Garden Of Words est une sorte d'expérience, la narration d'une tranche de vie comme savent si bien le faire les artistes japonais sans en faire un mélodrame pompeux et prétentieux.

Et pourtant, sans trop en dévoiler, la trame de fond est plutôt lourde mais s'efface sans devenir gênante ou moralisatrice.

C'est beau, c'est poétique, c'est apaisant, teinté de mélancolie.

Certains trouveront peut-être ça niais (bien sûr, c'est japonais donc il ne faut pas chercher à calquer selon nos codes occidentaux), mais moi, j'ai trouvé ça rafraichissant.

Et alors en termes de réalisation..... c'est juste magnifique!

La pluie, les arbres balayés par le vent dont les branches effleurent le plan d'eau, le fourmillement de la ville, l'animation des personnages, tout est réalisé avec soin et le réalisme est parfois troublant.

Sur le blu-ray, il y a également l'intégralité  du Story Board animé (on voit l'évolution depuis les esquisses au résultat final), ainsi qu'un entretien avec Makoto Shinkai, le réalisateur.

 

The Garden of words est édité chez Kaze