Arrivés aux alentours de 16h aux abords du site, on entre véritablement dans le festival vers 17h.

Pour commencer on s‘approche de la scène de la Cascade pour écouter Holà a todo el mundo ; groupe sympathique, musique agréable, pas mal d’énergie mais le son de la scène de la Cascade est plutôt moyen, avec des aigus qui cassent un peu les oreilles

Ensuite, nous sommes allés du côté de la scène Industrie pour voir la prestation de JC Satan. Alors là, c’est assez particulier, le premier morceau m’a un peu fait peur, mais ensuite, on a pu entendre des idées sympathiques même si je n’ai pas adhéré à tout leur show.

L’heure avance et sur le chemin de la grande scène, on s’arrête quelques temps de nouveau sur la scène de la cascade pour assister à la prestation de La Femme. Bon alors ça, c’est pas du tout pour moi. Jusqu'a il y a peu, les années 80 étaient derrière nous et ça m’allait très bien ; leur retour sur le devant de la scène n’est pas fait pour me réjouir…. Du coup La Femme et son univers (attitudes, costumes, chorégraphies, musique) tout droit sortis d’un sketch des Inconnus, ça m’a laissé de marbre et ne semble pas passionner mes compères, mais il en faut pour tout le monde.

Ce groupe ne retient donc pas plus que ça notre attention et on dérive vers la grande scène pour l’un des groupes que je voulais vraiment voir et découvrir en live: Black Rebel Morotcycle Club. Première bonne surprise de la journée, ça envoie vraiment et comme dirait un guitariste que je connais bien : « ça sent la ferraille ! ». Un show d’une heure de musique américaine rock/blues emmené par 3 musiciens avec une attitude scénique efficace : nonchalante pour les deux guitaristes et très appliquée/concentrée pour la batteuse. C’est efficace et ça donne un très bon concert. Très bien servi par un son irréprochable sur la grande scène.

19h45, le clou de la soirée approche, sur la même scène. Du coup, comme on était bien placés, on se dit que ça serait ballot de risquer de se retrouver au loin ; on mange un morceau rapidement et on patiente avant l’heure fatidique (en enregistrant un petit débrief sur le début de la journée).

Après avoir vu Rage Against The Machine, puis Faith No More, Rock en Seine est encore une fois pour moi l’occasion de voir les grands noms que j’écoutais dès l’adolescence mais que je n’avais jamais eu l’opportunité d’apprécier sur scène.

20h45 : c’est l’heure ! Nine Inch Nails lance les chevaux ! C’est parti pour un show hallucinant d’1h15 qu’on ne voit pas passer. Trent Reznor et ses musiciens envoient les morceaux avec une puissance visuelle et sonore impressionnante. Là encore, le groupe est servi par une qualité sonore quasi parfaite, avec une précision acoustique stupéfiante.

Les effets de mise en scène, la faculté qu’a Trent Reznor de gérer les moments plus calmes - et bien entendu les temps forts - ses compositions prenant tout leur relief sur scène, engendrent un show qui à lui seul justifie la venue en ce 24 août 2013 dans le domaine de Saint Cloud !

Je ne peux que citer ce Tweet de Bouli que j’ai eu l’occasion de croiser dans la soirée :

 

Ce concert se termine, certains de mes compères restent sur place en vue d’assister au concert de Phœnix, et de mon côté de déambule à l’autre bout de festival, et c’est là que je finis donc par trouver Bouli et Maud, toujours aussi gentils et sympathiques. C’est l’occasion de débriefer un peu sur la journée : «  putain! Nine Inch Nails c’était mortel !! » «  Black Rebel, ils ont trop assuré », etc… le tout sur un fond de Vitalic, (électro qui ne m’attire pas plus que ça mais qui passait bien).


Vitalic se termine et je laisse les amis reprendre les transports en commun. Je repars vers la scène principale pour assister de loin à la prestation de Phœnix. De loin dans un second temps, car j’ai essayé de m’approcher mais plus j’avançais, plus je me disais que ce que j’écoutais ne valait pas le coût de jouer des coudes pour m’approcher d’avantage. J’ai donc rebroussé chemin pour m’installer paisiblement dans l’une des chaises longues qu’SFR avait mises à disposition. J’ai pu observer le concert de cette manière et constater que j’étais aussi bin ici. C’est vrai que Phœnix a une mise en scène et des décors plutôt jolis mais la musique ne me parle pas et le chant éternellement identique du chanteur fini rapidement par me lasser… trop d’effets tue l’effet.

Pas bien grave, mes potes eux, on plutôt apprécié le show, c’est le principal.

 

0h20, on repart et il pleut…. La pluie annoncée et tant redoutée sur la journée se pointe au moment de la fermeture. On a eu du bol, le temps sec a sacrément agrémenté cette très belle journée musicale !


Le petit débrief en attendant Nine Inch Nails: