Je me le suis procuré sur Wii U mais il est également disponible sur PC et très récemment sur iPad.

Pour faire simple, il s’agit d’une sorte de puzzle-game dont le but est de brûler toutes sortes d’objets selon des combinaisons spécifiques (99 à trouver).

Ainsi la majorité du jeu consiste à sélectionner parmi 7 catalogues (à débloquer au fur et à mesure), des objets qu’on commande pour immédiatement les faire brûler entre eux.

Si le hasard peut permettre de débloquer certains combos, on se retrouve souvent à se creuser les méninges pour arriver à associer les paires (ou triplettes) d’objets à carboniser qui répondront à la définition demandée.

Pour enrober le tout, le jeu dispose d’une histoire, (qu’on peut passer pour aller droit au but) mais qui ajoute un petit plus à l’expérience.

Imaginé par les créateurs de World of Goo, on retrouve notamment une direction artistique et un moteur physique irréprochables qui ont déjà fait le succès de ce dernier.

A cela s’ajoute un côté décalé (voire parfois glauque), très  référencé « culture geek » qui donne à ce jeu, a priori enfantin sur la forme, une dimension intéressante.

Ici, pas de recherche du meilleur score et le temps n’est pas votre ennemi ; les livraisons d’objets sont plus ou moins longues mais il est possible de les accélérer avec des bonus.

Si certaines combinaisons sont assez simples (pour ne pas dire évidentes) à trouver, d’autres en revanche sont beaucoup plus complexes et c’est globalement là que se situe le challenge du jeu.

Il faut vraiment l’essayer pour comprendre car, même pour un observateur, le trip de bruler des objets virtuels peut paraitre incompréhensible (par exemple, pour l’instant ma femme a du mal à comprendre l’engouement que j’ai pour ce jeu). Par contre, une fois qu’on a mis le nez dedans, on n’en sort plus, car c’est assez bizarrement très addictif.

Sur Wii U, à part si on veut jouer « à plusieurs » pour débloquer des combinaisons, l’intérêt de jouer sur écran de TV n’est pas évident, la tablette suffisant amplement (donc son portage sur iPad se comprend aisément).

Bon sur ce, je vous laisse, j’ai un truc sur le feu